La Francophonie en Alberta

Le français a toujours été la langue primaire pour une minorité ici en Alberta, et cette minorité lutte depuis le 19^ième siècle pour maintenir leur langue et culture française. Ils voulaient que leur langue soit légitime au niveau politique, que les écoles francophones existent et que la culture francophone soit préservée. Durant le 20^ième siècle, il y avait de lents changements, mais ce n’était qu’au tournant du millénium où de grands progrès ont eu lieu. Finalement, la Francophonie a gagné de la vraie légitimité comme une minorité importante dans les yeux du gouvernement Albertain. Il y a maintenant la langue française dans des écoles, des centres culturels francophones et d’autres établissements qui visent à servir la minorité francophone. Mais que peut-on dire au sujet de l’avenir de la francophonie en Alberta?

Je suis une anglophone née en Alberta qui a eu la chance d’apprendre la langue française dans une école d’immersion depuis la maternelle. Ma famille ne parle pas français et je n’ai pas de descendants français. C’est alors que je ne fais pas du tout parti de la minorité francophone dans le sens mince du terme, mais au sens plus large qui inclut tous ceux qui parlent français : j’en suis fièrement partie. Le bilinguisme est un avantage que je suis fière d’avoir, et dans un monde qui devient de plus en plus connecté, c’est un avantage qui devrait être encouragé pour chaque Albertain. La francophonie pourrait partager la culture et langue française et encourager la progression du bilinguisme, qui aurait un énorme effet positif sur la province entière.

Aujourd’hui la plupart des francophones ne sont pas nées en Alberta et beaucoup d’eux viennent d’autres pays Européens, Africains et d’autres. Parce que c’est le cas, quand le gouvernement met le focus sur la préservation de la minorité Francophone, il y a certains gens qui pensent que c’est un gaspillage d’argent et d’efforts parce qu’ils ne sont pas de «vrais Albertains». En plus, on pourrait argumenter que c’est allé plus loin que simplement défendre et maintenir une langue et culture et c’est devenu la création d’une «élite francophone». Au lieu de promouvoir la langue et culture française dans la province entière, la francophonie risque de s’accrocher à la langue et culture que les sépare de la province. Ceci peut causer des tensions envers les francophones qui pourraient éclater en de nouveaux problèmes pour la francophonie, ou selon une perspective un peu moins pessimiste, la francophonie restera simplement une minorité séparée.

Comme j’ai dit auparavant, je suis fière de parler français et je veux que la langue et culture Française soit encouragé et promu dans ma province. Je pense que l’avenir de la francophonie en Alberta pourrait prendre plusieurs voies. Elle peut continuer à se développer comme entité séparée en promouvant la langue et culture française uniquement à l’intérieur de la minorité, ou bien ils peuvent répandre ceux-derniers partout dans la province. Ceux qui parlent français pourraient devenir de plus en plus nombreuses, et la culture française pourrait devenir une partie intégrale de la culture Albertain. On ne peut jamais prédire avec une certitude complète que sera l’avenir de la francophonie, mais j’ai de l’espoir pour le bilinguisme ici en Alberta. J’ai de l’espoir que la francophonie va grandir et partager avec encore plus de gens. Mais il faut plus que l’espoir pour que ça devienne une réalité. Il faut du temps, de l’intention et de l’effort. Alors que peut-on dire au sujet de l’avenir de la francophonie en Alberta? On verra!

À bientôt!
-Holly